Chantier naval de La Seyne sur Mer
Un premier chantier de constructions de bateaux à voile et à rames destinés aux pêcheurs et à la marine royale existe à partir de 1711 sur le côté Est du port de La Seyne. Par la suite, d'autres petits chantiers du même type émergent.
A partir de 1835, deux entrepreneurs marseillais, Mathieu, puis Lombard, prennent en main la destinée des chantiers navals seynois en les transformant en véritable entreprise industrielle, assistés d'un ingénieur seynois M. Verlaque et de deux ingénieurs britanniques, les frères Evans. En 1839, M. Lombard prend une décision capitale, celle de se convertir progressivement à la construction métallique.
En 1845, Philip Taylor, l'ingénieur anglais qui avait fondé un atelier de mécanique à Menpenti à Marseille, rachète les Chantiers navals de La Seyne et se lance dans la construction navale de grande ampleur. En 1853, il fonde les Forges et Chantiers de la Méditerranée, entreprise de construction navale intégrée, en regroupant les "Forges de la Capelette" (Marseille), qui produisent les tôles et les tubes, les ateliers Menpenti, qui construisent les chaudières et les appareils moteurs, et les Chantiers de La Seyne qui assemblent les navires.
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